vendredi, novembre 03, 2006

La déception du collectif San Ghjuvanni

Source : Corse-Matin du vendredi 3 novembre 2006, p. 11.
Auteur : Association San Ghjuvanni

Dans un communiqué, le collectif San Ghjuvanni exprime sa déception après le rejet par l'assemblée de Corse d'une motion visant à la poursuite des fouilles sur le site Alban. Le collectif précise : " Cette motion était motivée par le non respect de l'arrêté préfectoral du 5 avril 2004 prescrivant un diagnostic archéologique sur 50% de la superficie à aménager soit 1750 m². Or, selon le rapport de l'INRAP, cette analyse a porté sur 260 m². Toujours selon le même rapport, dix sondages ont été réalisés sur la parcelle 103. Sept n'ont pas atteint le substrat."
Il rapelle que le vote a été le suivant : 39 contre, 6 pour, 1 abstention ; et rapelle que l'argument de l'assemblée de Corse a été que les forages seraient menés avec précaution et en présence d'un archéologue. Le collectif précise que la foreuse est entrée en action "creusant des trous de 1 mètre de diamètre sur 4 à 5 mètres de profondeur" et estime que dès lors "tout sera broyé, archéologue ou pas".
Le collectif conclut : "Par cette méthode tout espoir de mettre au jour ce qui reste de l'Aiaccium antique sera très bientôt anéanti..."

Association San Ghjuvanni

jeudi, novembre 02, 2006

Jacques Billard demande la reprise des recherches sur le site Alban

Source : Corse-Matin du samedi 28 octobre 2006.
Auteur : Jacques BILLARD

Au lendemain du rejet par l'assemblée de Corse d'une motion déposée par le groupe Unione nazionale relative à la poursuite des recherches archéologiques sur le site "San Ghjuvanni", Jacques Billard, vice-président du conseil général [de la Corse-du-Sud] s'interroge.
"Force est de constater qu'après des mois de polémiques, voire d'affrontements, aucun changement ne s'est produit. Aujourd'hui, on semble se contenter d'un compromis. Or un malaise subsiste parce que l'on a pas répondu à la question centrale : n'y a-t-il vraiment plus rien dans cette zone ? (...) En tant qu'élu ajaccien, c'est-à-dire gestionnaire de la chose publique, j'ai pour obligation de demander que soient poursuivies toutes les investigations réclamées par certains des scientifiques. J'insiste sur la nécessité de ne pas brider les recherches mais plutôt de les encourager et je témoigne de la réalité de l'importance de conserver et de valoriser le site Alban, berceau de l'histoire d'un quartier, voire de la Corse entière. Il ne s'agit pas pour autant de m'opposer au projet immobilier en cours car il répond à une nécessité économique et de valorisation d'un quartier."

Jacques BILLARD