dimanche, janvier 18, 2009

Mieux vaut tard que jamais...

Auteur : Stéphane ORSINI

Des chercheurs du CNRS et des archéologues de l'Inrap autour des fouilles du baptistère paléochrétien, le 9 juin 2005
(Cl. S. Agostini/AFP).

La prochaine réunion du Conseil des sites de Corse, dans sa formation "patrimoine", se tiendra en préfecture de Corse, à Aiacciu, le mardi 27 janvier 2009 à partir de 10h00. A cette occasion, les membres de cette instance consultative auront à se prononcer (enfin ! 4 longues années après sa découverte...) sur le projet de protection juridique au titre des monuments historiques du baptistère paléochrétien de S. Ghjuvà mis au jour en juin 2005 [voir par ailleurs ].
Après les polémiques, et les problèmes de datation qui demeurent, il semble enfin que chacun des protagonistes de cette affaire soit d'accord concernant l'intérêt archéologique, historique et monumental remarquable de ces vestiges : mieux vaut tard que jamais... Mais quel gâchis, et quelle incurie, lorsque l'on retrace les épisodes, frisant souvent le ridicule, qui ont conduit à la destruction de la majeure partie du site antique, paléochrétien et médiéval. Nous y reviendrons dans un prochain article.

Stéphane ORSINI