En bref...
Source : Mensuel "Corsica" du mois d'octobre 2006, p. 92.
Auteur : La rédaction
La constructibilité du site Alban à Ajaccio continue à faire des vagues, dans un bras de fer entre la municipalité et notamment une association de défense du patrimoine. Début septembre, Paul-Antoine Luciani, le premier adjoint, se fendait d'un communiqué dans lequel il qualifiait ce chantier d'exemplaire : "Il illustre", écrivait-il "les possibilités offertes par la législation relative à l'archéologie préventive qui permet de concilier les droits de la science et de la mémoire avec les exigences de l'aménagement urbain."
L'occasion était trop belle pour ses opposants de filer au train un camion de déblaiement jusqu'aux lieux de décharge et d'exposer, devant la presse, leur récolte de pièces datant, suivant un premier spécialiste, Geneviève Moracchini-Mazel, du IIe et IIIe siècle. Et l'un des membres du collectif de se récrier : "Quelle société civilisée peut laisser faire cela sans broncher ?". L'ennui - et il est de taille -, c'est qu'un second spécialiste, Daniel Istria, a clairement indiqué que ce butin fièrement brandi, était bon pour la poubelle d'où il venait, n'étant constitué que de "fragments de céramique antique, associés à des éléments datant du début du XXe siècle, qui ne présentent aucun intérêt scientifique." Ben, merde alors !
La rédaction du magazine CORSICA
Auteur : La rédaction
La constructibilité du site Alban à Ajaccio continue à faire des vagues, dans un bras de fer entre la municipalité et notamment une association de défense du patrimoine. Début septembre, Paul-Antoine Luciani, le premier adjoint, se fendait d'un communiqué dans lequel il qualifiait ce chantier d'exemplaire : "Il illustre", écrivait-il "les possibilités offertes par la législation relative à l'archéologie préventive qui permet de concilier les droits de la science et de la mémoire avec les exigences de l'aménagement urbain."
L'occasion était trop belle pour ses opposants de filer au train un camion de déblaiement jusqu'aux lieux de décharge et d'exposer, devant la presse, leur récolte de pièces datant, suivant un premier spécialiste, Geneviève Moracchini-Mazel, du IIe et IIIe siècle. Et l'un des membres du collectif de se récrier : "Quelle société civilisée peut laisser faire cela sans broncher ?". L'ennui - et il est de taille -, c'est qu'un second spécialiste, Daniel Istria, a clairement indiqué que ce butin fièrement brandi, était bon pour la poubelle d'où il venait, n'étant constitué que de "fragments de céramique antique, associés à des éléments datant du début du XXe siècle, qui ne présentent aucun intérêt scientifique." Ben, merde alors !
La rédaction du magazine CORSICA